Dominique Muller et Nicolas Grunder ont formé durant trois années* un duo au sein du Bureau de la qualité comptable et de l'inventaire de l'Agence comptable. Leur objectif : faire certifier chaque année les comptes de l’université en présentant un état des lieux de l’inventaire physique et comptable. Un exercice rigoureux à l’échelle de l’université à renouveler chaque année.
Entre les mains de Dominique Muller, chargée de l’inventaire comptable, ce sont notamment l’ensemble des documents comptables relatifs aux actifs immobiliers de l’université qui sont analysés. Pour certains dossiers comme la rénovation d’une salle, par exemple, le traitement est assez rapide. Pour d’autres dossiers, il est nécessaire de faire preuve de patience et de rigueur. « L’une de mes activités principales concerne la vérification de la légalité des recettes et des dépenses ; ce qui inclut le respect de la part des fournisseurs des clauses établies par les marchés publics, par exemple. Pour des chantiers comme le Studium ou Ease, cela représente un carton de quelques kilos de documents qu’il est nécessaire d’analyser, pour vous donner un ordre d’échelle », explique Dominique Muller.
Un minimum de goût pour les chiffres
Nicolas Grunder est, quant à lui, chargé de l’inventaire physique. Suite à un travail réalisé il a deux ans dans l’ensemble des services, laboratoires et composantes de l’université, ce sont plus de 25 000 appareils (ordinateurs, vidéoprojecteurs, matériel de laboratoire) qui sont aujourd’hui référencés dans un inventaire. Là aussi, une quantité de données à suivre au jour le jour qui est pharamineuse. Comme le rappellent nos deux interlocuteurs : « Pour exercer nos métiers, il faut avoir un minimum de goût pour les chiffres. Il est également nécessaire d’avoir un bon sens relationnel quand il s’agit de discuter et d’ajuster les dossiers comptables avec les fournisseurs externes ou les interlocuteurs internes ».
Nicolas Grunder a ainsi formé plus de 120 référents en 2016, qui sont chargés de lui faire remonter les variations de ces biens matériels (achats, déplacement, rebut). « Je suis sur le terrain deux à trois mois par an, pour accompagner les référents et parfois aussi leur rappeler l’importance à faire remonter les informations. L’inventaire physique n’est pas quelque chose de figé mais sans cesse en mouvement, entendez physique et comptable », explique Nicolas Grunder.
Découvrir la richesse du patrimoine de l’université
Chaque année, tout s’arrête au 31 décembre, où il s’agit de présenter un état de l’inventaire physique et comptable qui est alors certifié. Pour aboutir à ce résultat, le binôme doit être continuellement en interaction. « Ce qui apparaît dans l’inventaire comptable doit obligatoirement être présent dans l’inventaire physique », précise Dominique Muller.
En plus de l’attrait pour les chiffres, d’autres motivations animent également Dominique Muller et Nicolas Grunder. « Mes déplacements sur site sont autant de nouvelles rencontres enrichissantes que de découvertes d’un patrimoine physique extrêmement riche », explique Nicolas Grunder. « Exercer ce métier à l’Agence comptable, c’est aussi comprendre le fonctionnement de l’université à une échelle très grande comme celle du Studium ou une échelle plus réduite comme un projet d’accessibilité d’un bâtiment », confie Dominique Muller. Une histoire comptable riche, qui est sans cesse en train d’être écrite.
Frédéric Zinck
* Depuis novembre 2018, Dominique Muller a pris en charge la responsabilité du Bureau des dépenses courantes de l’Agence comptable. La nouvelle interlocutrice pour l'inventaire comptable est Lilit Markarian.